Château d’Arsac accueille les « Rencontres autour du Vin de Messe »

Les « Rencontres autour du Vin de Messe » se dérouleront au Château d’Arsac le 28 avril à 17h30. D’autres « rencontres » seront programmées jusqu’en septembre. Une première pour ce Cru Bourgeois Exceptionnel de Margaux connu pour son mariage du goût et du beau. Le programme annonce conférences, visites, dégustations de vins d’abbayes et exposition. Initiées par Philippe Raoux et organisées en partenariat avec l’ISVV et Ronan Raffray, Directeur du Master Droit de la Vigne et du Vin à l’Université de Bordeaux, ces rencontres autour du Vin de Messe racontent les destins croisés du vin et de la religion depuis le début de l’humanité. 

Le Vin de Messe au Château d’Arsac, de la table des Dieux à l’autel 

Le vin et la religion sont étroitement liés depuis l’antiquité. Dès la Grèce antique, le vin est à la fois objet d’un culte et symbole de culture. Avec le christianisme, le vin rentre dans le domaine du sacré. Le vin et le pain constituent l’alimentation de base du chrétien et aussi l’aliment spirituel essentiel à l’accomplissement du rituel de la communion. Le vin de messe est présent lors des cérémonies religieuses où le prêtre fait le sacrement de l’Eucharistie, une référence au dernier repas de Jésus, la Cène. Un rituel que les hommes d’église font perdurer en proposant à leurs fidèles de tremper les lèvres dans le vin, symbole du sang du Christ. 

Que sait-on exactement du vin de messe, ce vin liturgique, appelé Saint Sang ? En dehors de son aspect symbolique, le vin de messe pose plusieurs questions quant à sa nature, sa provenance, son statut juridique, ses caractéristiques gustatives, sa provenance… Est-il un vin naturel issu de raisins fermentés sans additifs, doit-il être rouge ou blanc ?

Autant de sujets passionnants qui seront abordés dans « Les rencontres autour du Vin de Messe » au Château d’Arsac. 

Les conférences du 28 avril 2022 à 17h30  

« Le vin de messe et le droit », Ronan Raffray, Professeur de droit privé, Directeur du Master en Droit de la Vigne et du Vin. Université de Bordeaux.

« Le vin de messe en son église », Père Françis Ayliès, église Saint-Rémi-de-la-Vigne, à Bacalan. 

« Le vin de messe et la théologie », Pierre Guillout, Magistrat. 

Dégustation des vins d’Abbaye

Les moines bénédictins jusqu’au XIe siècle, puis l’implantation d’abbayes et de nouveaux ordres religieux ont développé la vigne nécessaire à la liturgie comme à l’obligation d’hospitalité. Ces « Rencontres » se poursuivront tout naturellement autour d’une dégustation de quelques vins d’abbayes et également des vins du Château d’Arsac.

Via Caritatis, Vox Blanc 2021, AOP Ventoux

Via Caritatis, Vox Rouge 2020, AOP Ventoux

Château des Antonins, Réserve du Couvent 2020. AOP Bordeaux Supérieur

Abbaye de Fontfroide. Deo Gratias Rouge 2019. AOP Corbières

Abbaye de Vallières. Chapître 1er Chevalette 2020

Abbaye Joncels. Chardonnay 2021, Joncs Celia. IGP Pays d’Hérault

Abbaye des Monges. Les Vols Blancs 2020 Rouge. IGP Coteaux de Narbonne

Domaine des Palais, Du Soleil dans ta Vie 2019. VDP d’Urfé.

Abbaye de Valmagne. Vitrail Blanc 2022. IGP Pays d’OC.

Abbaye Joncels Chardonnay 2022, Cuvée Terre Étrangère. IGP Pays d’Hérault. 

Le thème du « Sacré » et de la « Nature » dans les œuvres d’Emmanuel Abiteboul

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Au Château d’Arsac, il ne saurait être question d’organiser un évènement sans évoquer l’art intimement lié au domaine depuis plus de 30 et qui fait corps avec le lieu. Aussi une exposition des œuvres d’Emmanuel Abiteboul sur le thème du « Sacré » et la « Nature » animera ces « Rencontres ».

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Contact Château d’Arsac

1, allée du Comte, 33460 Arsac

contact@chateau-arsac.com

Tel : +33 (0)5 56 58 83 90

Retour sur le millésime 2022 à Moulis-en-Médoc avec Château Duplessis

Si les périodes successives de sécheresse en 2022 ont pu susciter quelques inquiétudes, c’était sans compter sur l’extraordinaire capacité des sols argilo-calcaires du Château Duplessis et de ses vieilles vignes qui ont démontré leur résilience face au réchauffement climatique. Pour Philippe Ferrier, propriétaire de cette pépite historique de 23ha en appellation Moulis-en-Médoc, 2022 est sans aucun doute son plus grand millésime jamais produit depuis le rachat de la propriété en 2015. Quantité et qualité sont réunies. Retour sur un millésime hors norme.

La résilience et l’adaptation de la vigne face aux changements climatiques

2022 est sans conteste un millésime historique, il a tout d’un grand ; concentration, fraîcheur et équilibre. Pour autant, l’année ne fut pas un long fleuve tranquille et s’inscrit dans une lutte face aux éléments climatiques cumulant des records de sécheresse et de températures élevées (150mm de déficit entre septembre 2021 et février 2022 par rapport à la normale trentennale). Mais ce combat fut mené essentiellement par la vigne elle-même, nous rappelant ses origines méditerranéennes et sa grande capacité d’adaptation. D’autre part, les vagues de chaleur qui ont commencé précocement dès le mois de mai, ont eu pour effet une acclimatation progressive du vignoble face aux températures excessives. Enfin les bonnes pratiques culturales et environnementales, comme les couverts végétaux ont pu contribuer à limiter l’évaporation et garder la fraîcheur des sols. Mais dans ce combat c’est surtout la qualité des sols du domaine et la proportion des vieilles vignes qui expliquent la très grande réussite du millésime.

Des sols qui savent garder le capital hydrique

Au Château Duplessis, toutes les parcelles de la propriété sont plantées dans la partie centrale de l’appellation et reposent sur des sols argilo-calcaires et argilo-limoneux à tendance sableuse. Sur ce terroir, plutôt frais et humide, le Merlot est dominant avec 60%. Ces sols ont permis à la vigne de très bien résister aux chaleurs successives et de gérer le déficit hydrique. Il n’y a pas eu de blocage de la maturité, la vigne est restée belle, verte, et les raisins n’ont pas présenté de signes de flétrissements ou d’échaudage comme on pouvait le craindre. De plus les pluies de la 2ème quinzaine d’août ont été bénéfiques et ont permis d’augmenter légèrement le volume des baies.

Des vendanges de rêve avec qualité et quantité

À la veille de la récolte, Philippe Ferrier et son équipe sont heureux de constater la belle taille des baies, la grande concentration et la fraîcheur du fruit. Les raisins sont sains et sucrés avec une maturité optimale. Les vendanges précoces commencent la deuxième semaine de septembre dans des conditions idéales, sans stress. Les rendements sont excellents et affichent 40 hl/ha en moyenne.

Depuis son acquisition en 2015 par Philippe Ferrier, le Château Duplessis a bénéficié d’une rénovation d’envergure qui a concerné aussi bien le vignoble que les bâtiments. Dotée d’un outil de travail performant, la propriété qui compte aujourd’hui 23 hectares de vignes, profite de ce nouvel élan pour se hisser parmi les meilleurs crus de l’appellation Moulis-en-Médoc.

Aux dernières nouvelles

Côté vignoble. Cette année, le domaine s’agrandit passant de 23,5 à 25 ha avec la replantation 1/2 ha de Petit Verdot, 1/2 ha de Malbec, cépage bien adapté aux conditions sèches et, 1/2 ha de Merlot.

Après 7 années de travail rigoureux, le domaine a identifié 5 terroirs particuliers. En 2022, le premier terroir de cette série nommée « Mes Terroirs », est Calenotte. Chaque année en fonction de l’adéquation du terroir aux conditions climatiques, 1 des 5 terroirs identifiés sera mis en bouteilles et proposé en quantité limitée. Ce vin Calenotte issu du terroir argilo limono-calcaire de la série « Mes Terroirs » est élevé en amphore pour préserver l’identité de son terroir et la pureté de son expression. À suivre…

Afin de ne plus subir les dégâts causés par le gel qui menacent de devenir plus fréquents en raison du réchauffement climatique, Philippe Ferrier, entrepreneur dans l’âme, a mis au point avec Pierre Perrinet de la Société Polypoles des tours antigel qu’ils commercialisent avec un franc succès. L’an passé 100 tours ont été vendues à des propriétés bordelaises. Grâce aux 10 tours installées dans le vignoble, Château Duplessis a bénéficié d’une bonne protection en 2022 et n‘a pas eu de dégâts liés au gel.

Côté chai. Les amphores en terre cuite TAVA font leur apparition dans les chais de Château

Côté commerce. Château Duplessis continue sa progression aux Etats-Unis, au Canada et dans le CHR France.

Lien vers photos

Des cochons Kune-Kune dans les vignes de Château Doyac

Château Doyac, vignoble de 28 ha en AOC Haut-Médoc certifié en biodynamie, a accueilli cette semaine quatre cochons Kune-Kune d’origine néo-zélandaise. Au regard des nombreux avantages qu’offrent ces petits cochons en matière de désherbage de la vigne, de décompactage du sol, de docilité aussi, leur utilisation au vignoble s’annonce comme une solution d’avenir écologique. La famille Pourtalès envisage déjà l’accueil d’un plus grand nombre.

 Des petits cochons herbivores très efficaces 

Les quatre bébés cochons âgés de deux mois nommés Prêle, Ortie, Ginger et Tirelire, sont arrivés la semaine dernière au Château Doyac. Ils sont pour le moment en période d’acclimatation et restent cantonnés aux alentours de l’écurie. Ces cochons Kune Kune originaires de Nouvelle-Zélande ont la particularité d’être dociles, sociables, fûtés et très efficaces. Le Kune-Kune n’est pas un cochon nain, à l’âge adulte sa taille restera moyenne avec un poids compris entre 50 et 100kg. Une fois la période d’adaptation terminée, ils iront dans les vignes se régaler des mauvaises herbes. A l’aide d’un parc mobile délimitant les parcelles et permettant une rotation dans le vignoble, ils brouteront le couvert végétal sur l’interrang et sous le rang. Ainsi, grâce à leur petite taille, ils peuvent faire aisément le tour des pieds rendant leur action tout aussi efficace sinon plus que les traditionnels outils.

Un désherbage en profondeur

Ce cochon se nourrit uniquement de végétaux, herbes diverses. Avec son groin le Kune-Kune désherbe en profondeur le sol des vignes en enlevant même les racines et décompactant ainsi le sol. Un avantage supplémentaire par rapport au mouton.

Dans les vignes même au printemps

Une autre particularité de ce cochon est qu’il n’a pas de muscle dans le cou, contrairement au mouton, par conséquent il ne va pas s’attaquer à la partie supérieure des vignes et pourra rester au printemps pour continuer à désherber le sol.

une aide contre la propagation du mildiou

En mangeant les feuilles mortes tombées au sol, porteuses des spores du mildiou, il pourrait même aider à limiter le développement de ce champignon tant redouté par les viticulteurs. Des études sont en cours et pourraient bien révéler l’efficacité du Kune-Kune comme moyen naturel de lutte du champignon.

Sociables et très intelligents

Prêle, Ortie, Ginger et Tirelire semblent se plaire au Château Doyac et ont été vite adoptés par les autres animaux déjà présents sur le domaine, chevaux, chiens et chats.  « Ils sont extrêmement sociables, fûtés et très faciles à éduquer » confie Clémence à l’origine de cette initiative qui, comme ses parents, Max et Astrid de Pourtalès, est enchantée par ses petits cochons qui apportent une solution d’avenir à une gestion écologique, voire économique de leur vignoble certifié en biodynamie.

Le travail quasiment parfait qu’offre ces cochons a séduit la famille Pourtalès, qui, si les résultats s’avèrent concluants, envisage d’agrandir son cheptel.

Tous ces avantages font du Kune-Kune un amour de petit cochon !

http://www.chateaudoyac.fr

Ginette, la nouvelle muse du Château d’Arsac !

Chaque année depuis plus de trente ans, Château d’Arsac enrichit son « Jardin des Sculptures » d’une nouvelle oeuvre d’art. En 2023, Philippe Raoux, propriétaire de ce Cru Bourgeois Exceptionnel de Margaux, a jeté son dévolu sur Ginette, une réalisation du sculpteur Romain Barelier. Cet artiste spécialisé dans la fonderie pratique du moulage et de la fonderie d’art est également l’auteur du Voleur de Bicyclette acquit en 2020 et exposé au Château d’Arsac.
 

Ginette, comme une invitation à la dégustation

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Ginette a trouvé sa place parmi la trentaine d’œuvres disséminées dans le vaste domaine du Château d’Arsac. Située à l’entrée du pôle d’accueil, elle invite naturellement les visiteurs aux plaisirs de la dégustation.

Depuis l’acquisition du Voleur de Bicyclette en 2020, Philippe Raoux suit les créations de Romain Barelier et découvre en juin dernier lors du vernissage de la nouvelle exposition de l’artiste « femmes politiques et autres filles des rues », Ginette, dont il tombe immédiatement sous le charme. Avec ses 215cm pour une centaine de kilos, Ginette est selonson créateur « une sacrée femme, doublée d’une candide gentillesse. Un trésor… Dénudée elle n’a aucune conscience, ni confiance en sa beauté, ni son sex appeal… »

Romain Barelier, récupérer pour créer

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Romain Barelier est né à Rome à la Villa Médicis, le 23 février 1964 avec un fort atavisme artistique qu’il doit à ses parents, André Barelier et Brigitte Baumas, tous deux sculpteurs et Grand Prix de Rome de sculpture. Il partage son enfance entre Saint-Germain-des-Près et « la Ruche », célèbre cité d’artistes où vécurent Modigliani, Soutine et Chagall.

Romain Baretier travaille dans son atelier de fonderie situé à Ivry sur Seine dans une démarche mettant en avant les matériaux de récupération. Ainsi, Ginette est conçue à partir de cartons d’emballage de carrosserie de voiture, récupérés dans la rue à proximité de l’atelier où se tient le carrossier du quartier. « J’aime beaucoup le carton qui lorsqu’il est déchiré, brutalisé, laisse apparaître des changements graphiques. Une fois travaillé, je le stratifie et m’en sers de matrice pour tirer un bronze qui est poli et monté sur un socle en bronze lui aussi. ». C’est aussi l’histoire du Voleur de bicyclette, une oeuvre née de la récupération d’une bicyclette au fond du canal Saint Martin à laquelle Romain Barelier a redonné vie.

L’art et le vin au Château d’Arsac, un lien fusionnel

stilthouseannequizephotomika-boudotAu fil du temps, Château d’Arsac a rassemblé une impressionnante collection d’œuvres d’art connue sous le nom de « Jardin des Sculptures ».

Ces œuvres sont liées au domaine viticole avec lequel elles font corps. C’est en effet la vigne qui finance l’acquisition annuelle d’une oeuvre d’art et en échange, c’est bien l’art qui donne à la propriété sa personnalité originale comme exclusive faisant d’elle l’un des lieux les plus visités du Médoc. Des œuvres qui racontent l’histoire et la vie du domaine. Aujourd’hui cette collection compte une trentaine d’œuvres emblématiques et constitue la plus importante collection privée de sculptures contemporaines dans le Sud-Ouest.

 

Toutes ces œuvres ne sont pas des sculptures. Celle née du confinement en 2021, Si Arsac m’était chanté, est une visite œno-musicale composée de 11 “tableaux” musicaux. Le visiteur est transporté dans les lieux phares d’un domaine viticole : le cuvier et le chai à barriques. 

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INFORMATIONS SUR LES VISITES :

  • La propriété est ouverte à la visite toute l’année du lundi au vendredi de 9h à 17h, et sur réservation le week-end et jours fériés
  • Pour le spectacle « Si Arsac m’était chanté » sur réservation uniquement le mercredi à 16h, le vendredi et samedi à 14h30 et « Songs of Arsac », le vendredi à 16h et dimanche à 14h30.

Saint-Estèphe 2020 : le Yin et le Yang

Photo Visionair.fr

2020, clôture la décennie avec panache ! Le millésime incarne ce que Bordeaux sait produire de mieux ; un grand millésime classique, complet, complexe, riche et onctueux. Il appartient aux beaux millésimes précoces. Surdoué, il l’est par ses prouesses à marier le feu et l’eau pour atteindre l’équilibre. Si la chaleur caractérise ce millésime tout au long de l’année et le fait figurer parmi les 5 millésimes les plus précoces des 20 dernières années, la pluviométrie contrastée qui nous a obligés à beaucoup de vigilance dans la vigne s’est révélée être sa meilleure ennemie. On retiendra également un contexte singulier, celui d’une crise sanitaire inédite, obligeant le monde de la viticulture à s’organiser pour continuer à mener à bien le travail dans les vignes, coûte que coûte. L’apparition du hashtag #lavignenattendpas résume à lui seul le dilemme posé aux viticulteurs. La nature ne se confine pas ! Le premier confinement annoncé le 16 mars perturbe la logistique habituelle mais très vite tout est mis en place pour avancer dans le respect des normes sanitaires. La crise laissera des traces dont on ne mesure pas encore tous les impacts sociaux et économiques. Si aujourd’hui les ventes ont repris, elles ne compensent pas les pertes à l’exportation et dans la restauration. La réussite du millésime 2020 nous offre l’espoir et la confiance et nous sommes heureux de pouvoir vous faire déguster prochainement ce très beau millésime.

Basile Tesseron, Président du Syndicat Viticole de Saint-Estèphe

Une douceur hivernale et une précocité du cycle végétatif

L’hiver est très doux. Si l’activité économique de la France tourne au ralenti, la nature de son côté va très vite. Les températures particulièrement chaudes de l’hiver favorisent un débourrement précoce, noté le 20 mars soit une quinzaine de jours d’avance par rapport à la normale. Nous gardons tous en mémoire les belles journées ensoleillées qui rythment alors la période du confinement dans laquelle la France entière est plongée.

Un printemps ensoleillé et humide, une floraison homogène

Les quelques cours épisodes de temps frais et humide en avril et mai n’ont pas eu de conséquence sur le cycle de développement. De ce fait la floraison affiche une belle homogénéité avec une avance de 3 semaines par rapport à la date normale avec une date aux alentours du 20 mai. La nouaison est rapide et régulière exempte de coulure et de millerandage mais les conditions de chaleur et humidité maintiennent une forte pression du mildiou.

Un été chaud et sec

L’été chaud est marqué par des périodes caniculaires du 20 juin au 10 août qui affichent des records de températures avec des journées à plus 40°C. Malgré cette chaleur excessive, la vigne ne subit pas de stress hydrique.

L’apparition des premières baies colorées débute à la mi-juillet en pleine période de sécheresse. Cette période de chaleur intense fait perdre à la vigne un peu de son avance pris pendant le débourrement. La chaleur estivale persiste tout le mois d’août avec des journées mais aussi des nuits chaudes. C’est durant cette période de faible amplitude thermique que la vigne consomme rapidement son acide malique et transforme progressivement ses sucres ainsi que la couleur (anthocyanes). Heureusement l’équilibre sucre/acidité se rétablit à la fin août avec le retour des nuits fraîches. L’accumulation des sucres est redistribuée dans la pulpe et les anthocyanes dans la pellicule.

Les premiers contrôle de maturité affichent des teneurs en sucre élevées et des acidités basses. Du fait de ces conditions chaudes et humides, on observe bien quelques traces de Botrytis à la mi-août mais fort heureusement la dégradation se stabilise et n’évolue pas.

L’épisode pluvieux avant le 15 août se révèle salvateur. A la veille de la récolte, les signaux sont tous au vert et laissent présager un beau potentiel œnologique. Les baies ont des peaux épaisses et croquantes et l’état sanitaire est parfait.

Des vendanges précoces et masquées !

Les premiers contrôles de maturité confirment le grand potentiel œnologique du 2020 avec une avance de 10-15 jours par rapport à 2019. Les conditions climatiques chaudes et sèches ont donné des petits raisins avec des pellicules épaisses et peu perméables.

Sur fond de crise sanitaire, les viticulteurs s’organisent et se préparent à des vendanges inédites ! Pour la première fois, ce n’est pas la qualité qui les inquiète, ils la savent excellente ! Leur préoccupation se porte sur l’organisation de ces vendanges à haut risque. Le personnel des châteaux mais aussi les nombreux saisonniers qui affluent chaque année dans l’appellation vont devoir travailler en respectant des précautions particulières, les distanciations physiques et autres contraintes.

La cueillette débute avec deux semaines d’avance en moyenne par rapport à une année dite « normale ».  Les vendanges démarrent après la mi-septembre avec des volumes faibles liés à la petite taille des baies. Plusieurs facteurs accélèrent la décision d’avancer les dates de vendanges : l’annonce d’une semaine pluvieuse, humide et fraîche fin septembre mais aussi les conditions de sécheresse qui font monter l’alcool et baisser l’acidité.

Malgré les petites tailles des baies dont le poids reste plus important que l’an passé, on constate une belle homogénéité entre les parcelles. La menace du Botrytis est toujours présente mais il est contenu et ne se développe pas en partie grâce à l’épaisseur des pellicules. 

Un équilibre parfait et des expressions aromatiques exceptionnellles

Cabernet Sauvignon, Merlot et Petit Verdot atteignent des expressions aromatiques exceptionnelles. Les jus très colorés présentent des densités profondes. Au fur et à mesure des extractions, les arômes se précisent mûrs et intenses, la qualité des tanins est très prometteuse. Aux premières dégustations, 2020 présente un profil assez classique caractérisé par une fraîcheur et un bel équilibre. Il rentre dans la catégorie des grands millésimes solaires, épicés, onctueux.

Paroles de viticulteurs

Vincent Millet, Gérant du Château Calon Ségur, 3ème Grand Cru Classé.

Le millésime 2020 a été marqué par un hiver très humide et très doux favorisant un réveil précoce de la vigne. La floraison s’est déroulée sous les meilleurs auspices. De la floraison jusqu’aux premiers jours des vendanges, le vignoble a connu cinq vagues de chaleur et aucune pluie n’a été enregistrée de mi-juin à la première décade d’août. Pour autant, la vigne n’a jamais montré des signes de stress sévère (ni défoliation, ni blocage) en raison certainement des réserves d’eau d’hiver et de printemps. Là encore, l’argile présente en grande majorité dans nos sols a joué un rôle essentiel dans l’alimentation de la plante. Les merlots et cabernets ont été ramassés avec 10 jours d’avance par rapport aux derniers millésimes. Les vins expriment des notes florales et épicées, présentent une bouche juteuse et ample. Les tanins sont suaves et enrobants et la finale est longue et aromatique avec une touche saline.

Vincent Bache-Gabrielsen, Directeur du Château Lilian Ladouys, Cru Bourgeois Exceptionnel.

Pour s’adapter à l’année la plus chaude enregistrée depuis 1900, nous avons pu compter sur la connaissance de nos terroirs et la résilience de notre vignoble, désormais en conversion officielle en agriculture biologique.  Grâce à des précipitations hivernales et printanières importantes, les sols ont pu constituer une réserve hydrique suffisamment importante et contrebalancer ainsi les effets de la sécheresse de l’été. Très tôt, il a fallu intervenir sur la vigne pour créer un microclimat favorable, grâce à un effeuillage précoce, et mieux résister à la pression du mildiou. En 2018, nous avons fait le choix de nous recentrer sur les plus beaux terroirs de Saint-Estèphe, essentiellement constitués de graves argileuses profondes (80% de notre vignoble). Ce choix s’est avéré pleinement payant cette année avec une floraison plus précoce d’une semaine pour ces sols de graves par rapport à nos parcelles situées sur des sols argilo-calcaires. Cette précocité et la chaleur estivale ont permis de débuter les vendanges avec quelques jours d’avance par rapport au millésime 2019 pour conserver un fruit « al dente ». Elles ont ainsi commencé le 15 septembre pour se terminer le 30 septembre 2020.  Après un travail intense de refroidissement des cuves pour permettre des vinifications sans excès, la douceur a été le mot d’ordre pour la vinification de ce millésime. Afin d’atteindre l’harmonie recherchée, que le potentiel tannique exceptionnel des raisins aurait pu perturber, notre équipe a réalisé un travail de précision, tout en équilibre. D’une très belle intensité, les merlots dominent l’assemblage, tout comme en 2019. Harmonie et émotions sont alors les maîtres mots du Château Lilian Ladouys 2020 ! 

Pascal Friquart, Directeur du Château Tour Saint-Fort, Cru Bourgeois.

Avec des températures moyennes supérieures de 2 à 3 °C, l’hiver 2019-2020 est le plus chaud depuis le début du XXe siècle. Le début de saison est marqué par une climatologie favorable à un débourrement précoce. Par ailleurs, les sols gorgés d’eau et les températures douces vont maintenir un climat favorable au mildiou, oïdium et escargots. La bonne gestion des plans phytosanitaires au printemps était cruciale et difficile à mettre en œuvre avec des sols détrempés, sous peine d’être impacté par des pertes de récolte dues au mildiou. Après une fin avril et un début mai très arrosés (plus de 120 mm sur 2 jours), le temps redevient beau et chaud. Dans le prolongement, la floraison se déroule parfaitement avec près d’un mois d’avance par rapport à 2019. À partir de la mi-juin, le temps devient sec et chaud sur une période s’étalant jusqu’au mois de septembre. Cela a entrainé un stress hydrique sur les parcelles les plus drainantes. L’épisode pluvieux de la mi-août permettra d’accélérer la véraison et d’éviter le flétrissement des baies. Notre terroir a eu vraiment son importance cette année. En effet, la qualité des sols a eu un rôle majeur dans ce millésime. Ils devaient être capable d’absorber une quantité d’eau importante au printemps, mais aussi être capable de la restituer durant cette période sèche et chaude qui s’est déroulée sur plus de 2 mois. L’avance prise au printemps, nous allons la retrouver avec des vendanges précoces qui ont débuté le 21 septembre pour se terminer le 30 septembre. Les merlots seront ramassés les premiers avec de jolis équilibres. Les cabernets seront un peu contrariés dans leur fin de maturation par les pluies. Les premières dégustations sont encourageantes et nous permettent d’espérer un vin élégant, fruité avec une jolie trame tannique. 

Télécharger le Carnet de vendanges 2020 de Saint-Estèphe

Château Montrose anticipe les changements climatiques

Communiqué, mars 2021 – Environnement-Viticulture

Vue aérienne du Château Montrose et du Grand chai, au premier plan le carrelet et la Garonne. Crédit photo : Deepix

Dans le cadre de sa stratégie environnementale globale, Château Montrose met en place une étude agro-pédo-climatique de grande ampleur, jamais réalisée à ce jour à l’échelle d’une propriété. Conduite en partenariat avec le climatologue Benjamin Bois et le géologue Pierre Becheler, cette étude dont l’objectif principal est de mieux comprendre le vignoble dans son ensemble afin de mieux le préparer aux changements climatiques, s’inscrit dans la continuité des études de terroir précédemment menées à Montrose.

Comprendre le fonctionnement du terroir face au réchauffement climatique

Si le terroir de Château Montrose situé en bordure de la Gironde figure parmi les plus privilégiés, les enjeux du réchauffement climatique se posent partout. Le célèbre Cru Classé de Saint-Estèphe, très investi en matière de développement durable depuis plus de 15 ans, lance une étude agro-pédo-climatique pour une meilleure compréhension du fonctionnement de la vigne en interaction avec son environnement pédologique et climatique.

Le top départ de cette étude a été donné en février dernier. Il s’agit d’un audit de grande ampleur réalisé pour la première fois à l’échelle d’une propriété. Pour mener à bien cette étude, l’équipe R&D conduite par Vincent Decup (Directeur Technique de Château Montrose) a fait appel à deux spécialistes, Benjamin Bois*, climatologue et Pierre Becheler*, géologue. Ce comité pluridisciplinaire va étudier la variabilité spatiale du climat à l’échelle de l’exploitation et la mise en relation avec le fonctionnement de son terroir. L’objectif : comprendre la réaction des terroirs face au changement climatique à l’horizon 2050.

De gauche à droite: Vincent Decup, Benjamin Bois et Pierre Becheler

A la croisée des données

Plusieurs étapes vont rythmer cet audit. 60 capteurs de mesure des températures et d’hygrométrie ont été installés à la vigne en mars dernier. Leur positionnement hors sol à hauteur de grappes a été décidé en fonction des zones topographiques et des caractéristiques de chaque parcelle (zones plus ou moins précoces, sensibles au mildiou, à la sécheresse…). Appuyée par les études des fosses pédologiques qui suivront, l’analyse des données agro-climatiques des capteurs s’effectuera en octobre. Ces données permettront d’établir une cartographie qui, superposée aux autres cartographies et études de résistivités des sols déjà réalisées, délivreront des informations sur le comportement du végétal face au réchauffement climatique. Le croisement de ces données agro-pédo-climatiques permettra d’anticiper les impacts futurs du changement climatique sur la vigne et d’en déduire un mode de conduite du vignoble sur mesure et parfaitement adapté au nouveau contexte.

Rendez-vous aux prochaines vendanges pour les premières analyses…

Capteurs de mesure des températures et d’hygrométrie

*Benjamin Bois est maître de conférences en viticulture et climatologie à L’Université de Bourgogne. Il est l’auteur d’une thèse publiée en 2007 « Cartographie agro climatique à méso-échelle – méthodologie et application à la variabilité spatiale du climat en Gironde viticole – conséquences pour le développement de la vigne et la maturation du raisin. » Il dirige actuellement une thèse sur l’« Analyse spatiale et temporelle des extrêmes climatiques en Bourgogne-Franche-Comté : impacts sur la viticulture. »

*Pierre Becheler est un géologue spécialisé dans les études de pédologie et études de sols viticoles, hydrologie, hydrogéologie et géomorphologie. Il est l’auteur de nombreuses études et cartographies de terroirs viticoles.

Si Arsac m’était chanté

Château d’Arsac annonce le lancement d’un spectacle musical en parlé-chanté : « Si Arsac m’était chanté »

A partir du 1er avril prochain, Château d’Arsac, Cru Bourgeois Exceptionnel de Margaux, proposera aux visiteurs une expérience artistique et sensorielle inédite en Médoc : un spectacle audiovisuel innovant entre scénographie et textes audio autour d’une visite de la propriété en parlé-chanté.

« Si Arsac m’était chanté », premier spectacle oeno-musical

Depuis 36 ans, le Château d’Arsac suit une route singulière, mariant « le Goût et le Beau » grâce à son vin désormais « Cru bourgeois Exceptionnel de Margaux » et à son Jardin de sculptures.

Entre rangs de vignes et sculptures monumentales, il semblait parfois ne manquer au château que la parole pour raconter son histoire vieille de plus d’un demi-millénaire, mais aussi la vie quotidienne, la fleur de mai, les matins de vendanges, le travail du chai dans les amples parfums de fin d’été.

C’est pourquoi Philippe Raoux, propriétaire du domaine, a décidé pour conjurer la période chaotique que nous traversons, d’habiller de musique, d’harmonie et d’un petit grain de folie cette histoire d’Arsac à travers un spectacle oenotouristique en parlé-chanté.

Onze « tableaux » musicaux, une installation multimédia immersive

Comme dans les films de Jacques Demy qui savaient si bien enchanter le quotidien, l’habiller de poésie, les onze « tableaux » musicaux originaux du spectacle rendent hommage aux minuscules moments, aux gestes, aux us et aux hommes qui produisent le vin.

Cette représentation conçue comme une œuvre contemporaine offrira aux visiteurs une immersion sensorielle. Dans les chais, lieux de scénographie, les voix et les images permettront aux visiteurs une interprétation émotionnelle.

Une œuvre contemporaine réalisée par des artistes locaux

Pour mettre en scène cette représentation, une équipe de professionnels expérimentés : deux auteurs (paroles et musique) François Gaulon et son épouse Muriel, un scénographe, Pierre Fossey, un réalisateur, Éric Bernard et le musicien bordelais Garlo.

Cette aventure musicale de 45 minutes s’achèvera avec une dégustation.

Parce que le vin est une fête, ce premier spectacle oeno-musical au monde entend renouer selon Philippe Raoux, chef d’orchestre du projet, avec les plaisirs des sens, mais aussi insuffler un peu de liberté, de légèreté et de poésie dans les vignes de Château d’Arsac.

INFORMATIONS PRATIQUES

« Si Arsac m’était chanté »,  Lancement le 1er avril 2021

Spectacle de 45 minutes (visite oeno-musicale, installation multimédia immersive) suivi d’une dégustation de vin (1h/1h15 au total).

Sessions : Les mercredi, vendredi et samedi à 14h30 incluant une dégustation du Château d’Arsac, appellation Margaux.

Réservation obligatoire.

Tarifs : Adulte 20€ ; enfant de 8 ans et plus 10€.

RESERVATIONS :

En ligne : www. chateau-arsac.com

Par mail : contact@chateau-arsac.com

Par téléphone : +33 05 56 58 83 90.

Les vendanges 2020 à Château Doyac

Après le merlot et le cabernet franc, Château Doyac, Cru Bourgeois Supérieur en biodynamie, se prépare à récolter le cabernet sauvignon à la machine à vendanger. Un choix qui s’avère judicieux pour ces vendanges historiques en raison de leur précocité sur fond de crise sanitaire. Le vin blanc du domaine « Le Pélican », un 100% sauvignon, récolté manuellement début septembre, a terminé sa fermentation et présente un bel équilibre. Les premières dégustations des cuves de rouge laissent présager un très beau millésime.

Château Doyac

Cru Bourgeois Supérieur en biodynamie

Haut-Médoc

 

 

Une vigne bien préparée…

Certifié en biodynamie, le vignoble de 30 hectares de Château Doyac situé sur le plateau argilo-calcaire de Saint-Seurin de Cadourne, bénéficie de tous les soins prodigués par ses propriétaires et l’équipe du domaine. Max et Astrid de Pourtalès, et leur fille Clémence, s’investissent sans relâche pour apporter le meilleur à la vigne dans le plus pur respect du cahier des charges de la viticulture en biodynamie. Le dernier traitement effectué au vignoble, 15 jours avant les vendanges a concerné la pulvérisation de la silice de corne (traitement 501). Ce traitement avant les vendanges a pour but de renforcer les peaux, les protéger contre le botrytis et améliorer leur maturation. La silice de corne oriente la plante vers le fruit en favorisant le murissement avec un renforcement des goûts et des parfums. Cette préparation à base de cristal de quartz broyé, est également passée sur la vigne au printemps pour la stimuler en la rendant plus résistante aux maladies. Le passage du traitement 501 est souvent complété par la pulvérisation de tisanes préparées au domaine.

Fin des fermentations pour le « Le Pélican », vin blanc du domaine

Commencé le 1er septembre, la récolte du blanc du domaine,  Le Pélican  s’est effectuée manuellement sous des conditions estivales. Afin d’utiliser les levures naturelles de la vigne, le levain a été préparé à partir des raisins blancs du domaine. Préssuré par grappes entières, Le Pélican est vinifié en amphore et en barriques de 225 l., ainsi que dans un foudre de 20 hl. (Photo ci-contre).

Avec une dizaine de jours d’avance par rapport à la « normale », le millésime 2020 rentre dans l’histoire des millésimes précoces considérés comme gage de qualité. Les premières dégustations après fermentations semblent confirmer cette attente. Ce 100% sauvignon présente à ce stade toutes les qualités d’un beau millésime avec un fruité éclatant et une belle fraîcheur.  

Le choix de la machine à vendanger

Si la récolte des raisins blancs du Château Doyac s’est effectuée manuellement, celle des rouges s’opère à la machine. Avec sa souplesse d’utilisation et ses performances qualitatives qui ne sont plus à démontrer, la machine à vendanger s’avère cette année, en temps de Covid, un choix judicieux.

La récolte a débuté le 16 septembre pour le merlot, cépage majoritaire à Doyac avec une proportion qui représente 76% du vignoble. Cette année la qualité des cabernets francs plantés il y a 3 ans sur 2 hectares se présente sous les meilleurs auspices et rentrera peut-être dans la sélection du grand vin. Si l’année se révèle un peu plus faible en rendement, la qualité est bien au rendez-vous.

A suivre…

 

Château Montrose, premier producteur mondial de bicarbonate de potassium issu du CO2 des fermentations alcooliques, vise le 100% recyclé.

Dans le cadre de sa démarche durable visant à limiter l’impact de son activité sur l’environnement par une série de mesures vertes appliquées aussi bien à la vigne qu’aux chais, Château Montrose annonce son objectif pour les vendanges 2020 : le recyclage de 100% du CO2 issu de ses fermentations alcooliques. Grâce à un système d’automatisation permettant la captation en continu du CO2, Montrose, site Pilote du projet, devient le premier producteur mondial de bicarbonate de potassium issu des fermentations alcooliques.

100% captés, 100% recyclés

Très investi en matière de développement durable depuis plus de 15 ans, Montrose a fait une priorité du recyclage systématique de toutes ses productions. Le recyclage du CO2, gaz à effet de serre très largement émis par l’Homme, est devenu un enjeu mondial. Expérimenté sur la propriété en 2018, le procédé de valorisation du CO2 issu des fermentations alcooliques consiste à faire réagir du CO2 avec du carbonate de sodium ou potassium pour produire du bicarbonate. Durant les vendanges 2019, la transformation après captation du dioxyde de carbone avait produit 15 tonnes de bicarbonate de sodium et de potassium. Cette année Montrose vise la captation de 100% du CO2. Cet objectif est rendu possible par l’installation d’un système automatisé de captation du CO2 en continu dont le domaine, en tant que site pilote, est le premier à être équipé. Pour les vendanges 2020 la production de bicarbonate de potassium est estimée à 40 tonnes, une production qui fait de Montrose la première propriété viticole au monde à produire du bicarbonate en masse issu des fermentations alcooliques.

Site Pilote en bordelais

Le projet, initié par le domaine dès 2018, a été piloté par la cellule R&D en partenariat avec la société Alcion – SEDE Veolia. Le recyclage du CO2 a fait ses preuves et apparait plus que jamais comme une solution à privilégier pour réduire l’empreinte carbone du domaine. L’installation consiste en un réseau de captation, à la sortie des cuves, du gaz émis lors des fermentations et d’un réseau de colonnes de transformation de celui-ci en bicarbonate.

Le bicarbonate, un produit vertueux aux nombreux débouchés

Montrose étudie tous les débouchés possibles d’utilisation du bicarbonate, en interne et en externe.Sa molécule vertueuse compte de nombreuses exploitations dans les domaines de l’alimentaire, la cosmétique, la pharmacie ou l’agriculture.

Résolument tournée vers l’avenir, la démarche de Montrose traduit un changement profond et global du domaine. Le Grand Cru Classé de Saint-Estèphe, dont l’objectif est d’ouvrir de nouvelles voies vers une viticulture plus responsable et respectueuse de l’environnement, est régulièrement approché comme modèle en matière de techniques vitivinicoles et de développement durable.

Le coffret du bicentenaire de Château Montrose

Pour célébrer son bicentenaire, Château Montrose annonce le lancement d’un coffret d’exception. Véritable « cabinet de curiosités », ce coffret, conçu sur mesure en série limitée à 200 exemplaires, présente trois flacons numérotés d’un format rare. La vente du coffret N°1, confiée à Hart Davis Hart Wine, spécialiste des ventes aux enchères en ligne, sera organisée les 23 et 24 octobre prochain. Par la suite, les 199 autres coffrets seront mis en vente directement par la propriété. 

A l’origine, deux siècles d’histoire…

Respectueuse de l’histoire incroyable de cette propriété depuis sa création en 1815, la famille Bouygues, propriétaire depuis 2006 du Grand Cru Classé de Saint-Estèphe, a souhaité célébrer son bicentenaire par la création d’un coffret unique destiné aux collectionneurs et grands amateurs. Déjà en 2015, en accueillant la traditionnelle Fête de la Fleur, Château Montrose a souhaité marquer cette date anniversaire. A cette occasion, la propriété a également édité un ouvrage de deux volumes retraçant l’histoire du domaine et rendant hommage aux familles qui, durant deux siècles, ont porté la destinée de ce terroir exceptionnel. Dans ce même esprit, la création sur mesure de ce coffret d’exception, limité à 200 exemplaires numérotés, abritant trois flacons d’un format unique de 200 cl, signe d’une trace intemporelle les 200 ans de l’histoire de Château Montrose. 


Un coffret unique à l’image d’un ‘cabinet de curiosités’

Crédit photo LEMA PRODUCTION

Fabriqué artisanalement, ce coffret prestigieux, à l’image d’un ‘cabinet de curiosités ‘ réserve         également à ses heureux acquéreurs de nombreuses surprises et de multiples opportunités de partager des moments de convivialité autour de dégustations, de lecture et de jeux. Pensé et conçu comme un « objet » rare, il reflète le travail de précision mené tout au long de l’année par les équipes    du domaine au vignoble et au chai. Sa teinte brune aux reflets argentés, son veinage   éclatant, ramènent l’imaginaire à la terre, au terroir, unique lui aussi, qui marque les vins de la propriété de leur signature millésime après millésime. 

Une trilogie autour du millésime 2015, année du bicentenaire

Crédit photo LEMA PRODUCTION

Véritable écrin pour les vins de Château Montrose, le coffret du bicentenaire accueille 3 flacons numérotés, conçus sur mesure pour recevoir les 3 millésimes d’exception que sont le 2014, le 2016 et bien sûr le 2015, millésime du bicentenaire. Ces 3 millésimes, appartiennent aux « Grands Classiques » de la propriété. Ils ont en commun une climatologie sans excès et une structure sublimant   l’élégance faite de force et d’équilibre. Ils reflétent chacun 3 expressions riches et variées du terroir de Montrose. Cette trilogie d’exception incarne le charme et la précision des plus grands millésimes de Montrose et porte en héritage leur immense potentiel de garde.

Le coffret N°1 vendu aux enchères par Hart Davis Hart Wine les 23 et 24 octobre prochain

Pour le lancement de ce coffret unique, Château Montrose a confié la vente du coffret numéroté 1 sur 200 à la Maison de ventes aux enchères Hart Davis Hart Wine basée à Chicago. Spécialiste de la vente en ligne aux Etats-Unis, Hart Davis Hart Wine occupe une position unique sur le marché des vins rares. Offrant une alternative à la crise sanitaire actuelle, sa plateforme en ligne réunit des clients du monde entier qui peuvent suivre la vente à distance et en direct. (https://auction.hdhwine.com)

L’acquéreur de ce coffret, bénéficiera d’une soirée unique à la propriété (visite, diner, et nuitée – valable pour 4 personnes) assortie d’une dégustation verticale historique de 20 millésimes de Château Montrose sur treize décennies. Du plus ancien, 1893 au plus récent, 2015, cette dégustation emblématique retracera les 200 ans de la propriété. Cette expérience unique sera une façon d’entrer dans l’histoire du domaine, d’en comprendre son essence, ses valeurs et ses vins légendaires. 

Les 199 autres coffrets mis en vente par la propriété

A l’issue de la vente aux enchères du coffret N°1, une offre sur mesure des 199 autres coffrets mis en vente par la propriété, sera réservée aux clients privilégiés, collectionneurs et grands amateurs.

Voir la vidéo du coffret